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LES GENDARMES FORCES D'ABATTRE UN ROT ?

Il n'y a jamais d'incident grave mais nous avions mis en garde la famille à plusieurs reprises." Le maire de Saint-Rémy-de-Provence, Hervé Chérubini, n'était pas étonné hier de l'issue de la divagation d'un chien de deuxième catégorie dans les rues de la commune. Surtout que cet animal terrorise le quartier depuis 2006. Un rottweiler menaçant a, en effet, été abattu par les gendarmes venus à sa rencontre, vers 13h30 dans l'avenue Delattre de Tassigny. "Ce n'est pas de gaîté de coeur qu'il a tiré", disait hier soir un gendarme à propos de son collègue auteur du coup de feu.

Les gendarmes ont été appelés parce que le chien, une fois encore, divaguait. Lorsqu'ils sont arrivés pour capturer l'animal, celui-ci s'est montré agressif et a tenté de sauter sur un des militaires. Il s'était en effet bloqué en arrêt et pouvait à tout moment bondir et mordre. "C'était le collègue ou le chien", disait hier un membre de la brigade de Saint-Rémy. Le chien a été blessé à un membre antérieur, avant d'être transporté chez un vétérinaire. Devant l'état de ses blessures, celui-ci l'a euthanasié. Le propriétaire du rottweiler (nous avons tenté de le joindre hier, sans succès), qui a été entendu par les gendarmes à la suite de cet incident, a estimé que son animal était "gentil", selon les militaires. Ces derniers ont néanmoins ouvert une procédure pour "mise en danger d'autrui", qui pourrait connaître des suites judiciaires. "Plusieurs procédures avaient déjà été réalisées", indique-t-on à la gendarmerie de Saint-Rémy. Plusieurs procès-verbaux ont déjà été dressés, selon les autorités.

"Il n'y avait pas à hésiter"
Les riverains avaient déjà déposé plusieurs "mains courantes" pour signaler la divagation de ce chien. Le collège, qui est à trois cents mètres à peine de la maison où résidait le chien, "avait prévenu à plusieurs reprises la gendarmerie", précise le maire pour qui il n'y avait pas à hésiter "entre un risque pour la population et les enfants et un chien". La police municipale avait déjà mis en garde le propriétaire et l'élu à la sécurité de la commune avait déjà rencontré le propriétaire. "Il leur avait demandé de le garder à l'intérieur de leur cour d'habitation", précise le maire. Hier, le chien n'avait pas de muselière ni de laisse quand il a été abattu.



15/01/2008
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