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MOLOSSES DELAISSES: LES REFUGES GROGNENT

Entrée en vigueur en janvier 2008, la loi sur la police des chiens freine les adoptions de molosses. La SPA du Haut-Léman s’inquiète.


«Vypeer», rottweiler mâle de 4 ans attend au refuge de la SPA Haut-Léman depuis novembre.
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«Une loi aux effets visibles»
Il reste encore un millier de propriétaires vaudois de molosses listés non déclarés sur près de 1500 bêtes estimées. La loi sur la police des chiens est-elle un échec? «Non, elle a eu des effets magistraux. On ne voit plus ces bandes de molosses sur les trottoirs du centre de Lausanne, et aucun chiot listé n’a été inscrit chez nous», remarque François Bezençon, délégué du Bureau d’intégration canine de Lausanne. Seul regret, le manque de moyens humains déployés pour faire respecter ce règlement.

C’est un véritable cri de colère qui est lancé dans le dernier numéro du journal de la Protection suisse des animaux. «Nous serons reconnaissants à tous les valeureux politiciens auteurs d’une loi stupide de nous aider à trouver la recette miracle pour solutionner un casse-tête qui va s’amplifier!»

La raison du courroux du président de la fondation de la SPA du Haut-Léman? La loi vaudoise sur la police des chiens entrée en vigueur en janvier 2008. Depuis, les propriétaire des trois races listées comme «potentiellement dangereuses», amstaff, pitbull et rottweiler, doivent payer une taxe de 800 fr., passer un examen de conduite, et suivre deux ans de cours.

Un investissement en temps et en heures qui retient les amis des bêtes de s’enticher de ce genre de chiens. «Les SPA héritent aujourd’hui de molosses qu’elles ont toutes les peines à placer», poursuit Pierre-Alain Jaccard. A l’instar du rottweiler mâle, «Vypeer», qui attend une adoption depuis le mois de novembre, ils sont quatre à patienter à Saint-Légier.

Au refuge de Sainte-Catherine, dans les hauts de Lausanne, on préfère «exporter» ces bêtes plutôt que les garder. «Nous avons déjà envoyé une vingtaine de chiens dans d’autres cantons plus permissifs ou en France», souligne Samuel Debrot, président de la Société vaudoise de protection des animaux.

Sur La Côte, les réseaux ont permis de caser les molosses abandonnés. «Mais ces possibilités ne seront pas infinies», prévient Stathis Dimulipsas. A Genève, où une loi similaire est entrée en vigueur au printemps 2008, le problème est moins marqué. «Mais nous avons effectivement plus de chiens de ce type-là et ils sont plus difficiles à placer», note Frédérique Flournoy, présidente de la SPA de Genève.




17/04/2009
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