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Gare au coup de cœur ! Si vous vivez dans un 50 m2, ne jetez même pas un regard au chiot dogue allemand. Et si vous êtes une maniaque du chiffon, oubliez le boxer qui bave.

« Oh, regarde, il est trop craquant ! » Qui n’a pas été ainsi interpellé une fois dans sa vie, par exemple chez Floralie’s Garden où l’on venait juste chercher un chrysanthème pour mémé ? Et vous voilà à la caisse, le bébé jack russel écartelé dans le chariot, 800 euros la boule de poils qui, sous peu, aura retourné le jardin japonais de papa. « C’est vrai que les gens achètent souvent sur un coup de tête, confirme le vendeur, et parfois à crédit. Il leur arrive d’ailleurs de nous rapporter le chien alors qu’il reste des mensualités à régler ! » Quand on n’abandonne pas carrément Médor en forêt ou dans les refuges saturés.

Penser à son mode de vie

Les vétérinaires sont unanimes et clairs. Un, on s’engage pour dix à quinze ans. Deux, avant de choisir la race, il faut savoir qui on est. Pas de labrador pour le métro-boulot-dodo. Pas de rottweiler chez la mère célibataire sans fermeté. Pas de yorkshire si le bonheur du maître, c’est courir avec au bois de Boulogne tous les matins. Un chien bouleverse le mode de vie de la famille. Tout doit être sérieusement pensé : taille du logement, jardin ou pas, vacances à l’hôtel ou sous la tente, âge et disponibilité des maîtres, présence d’autres animaux chez soi ou chez le voisin, taille et caractère de Médor adulte, bref, il faut s’informer.
Privilégiez l’achat chez l’éleveur sérieux qui garantit la provenance de l’animal et, le cas échéant, peut présenter la mère. Attention aux chiots asociaux parce qu’ils ont attendu quatre mois dans leur box. Enfin, il faut savoir qu’un chien coûte de l’argent, vaccinations, nourriture (39 euros les 5 kilos de croquettes Obesity), détartrages, bobos, pelades, diarrhées, etc. Sans compter le toiletteur, pour nos stars à poils longs, qui le valent bien.